« L’interview sans détour » (presque) imaginaire de Humanvibes permet de donner parfois la parole à des objets imposants, qui ont une personnalité et qui méritent d’être mis en avant. C’est avec plaisir que l’Ocean Fifty « Solidaires En Peloton » du skipper Thibaut Vauchel-Camus s’est confié* bien volontiers lors de cet exercice d’introspection !
Votre état d’esprit du moment ?
« SOLIDAIRES EN PELOTON » – Passer l’hiver au sec, afin pour que l’on prenne bien soin de moi, mais j’ai hâte de glisser sur la mer.
L’expression qui vous caractérise ?
« Être une machine à vent et une machine à sourires. »
Votre journée type au travail ?
L’équipe de « Solidaires En Peloton » m’inspecte le matin afin de s’assurer que je puisse naviguer à grande vitesse, et faire vibrer les personnes qui sont à mon bord.
Une envie d’évasion ?
Vivre en mer un magnifique coucher de soleil, glisser sous les étoiles et découvrir un nouveau lever de soleil.
Ce que vous appréciez chez vos rivaux Ocean Fifty ?
Je suis très heureux de faire partie de cette catégorie de bateaux magnifiques et spectaculaires. Plus mes rivaux me redoutent, mieux je me porte !
Votre dernier geste écolo ?
Ce serait plus un état d’esprit. Je sais que ma carrière va être longue et lorsque je traverse l’Atlantique en course, je reviens en glissant sur l’océan et non pas sur le pont d’un cargo.
Votre expérience professionnelle la plus mémorable ?
La victoire de ma catégorie sur la Transat Jacques Vabre en 2023. J’ai enfin pu offrir à mon skipper Thibaut, la première place au bout de cinq tentatives.
Si vous deviez faire un film, quelle histoire souhaiteriez-vous raconter ?
Le plus beau des films serait de voir tous les sourires et de recueillir tous les témoignages des personnes que j’ai réussi à rendre heureux.
Qui a cru en vous ?
Ce sont les partenaires solidaires du défi qui m’ont fait confiance pour mettre en avant une cause dans le sport professionnel, plutôt que leurs marques.
Les connaissances que vous devez encore acquérir et partager ?
L’expression de tout mon potentiel. J’ai une garde-robe de six voiles, je sais que je peux être plus performant en fonction de mes quinze configurations différentes. Mon petit côté humain m’amène à faire preuve de subtilité, c’est ce qu’il faut explorer pour continuer à tirer le meilleur de moi-même.
Votre prochain challenge ?
C’est d’être à l’eau dans les meilleures conditions possibles pour accueillir mes premiers invités.
Qui aimeriez-vous rencontrer ?
J’ai hâte, tout comme elle, de revoir Lou, ma marraine. Et j’aimerais beaucoup accueillir l’humoriste Roman Frayssinet que l’on voit sur Canal +. Il a toujours des raisonnements pertinents. Ce serait sympa de partager avec lui l’émotion d’une expérience à mon bord.
Le sujet sur lequel vous êtes intarissable ?
Comment jouer les équilibristes à haute vitesse afin de donner des sensations fortes et de kiff aux personnes que j’embarque.
Le titre d’une chanson qui vous ressemble ?
Ce serait le titre caribéen très dansant « Mi Boss La » du chanteur Riddla, c’est à cause de mon skipper Thibaut qui est un peu trop « tropicalisé » ! Et il y en a aussi une autre qui me parle comme « Show Must Go On » de Queen.
Ce que vous allez faire dans 5 minutes ?
Je vais continuer à observer toute l’équipe qui s’affaire autour de moi. Parfois, ça grattouille et ça chatouille du fait de mon relooking que j’aime beaucoup. Attention, ça va dépoter !
*Texte de Thibaut Vauchel-Camus
Propos recueillis par Marc Bélouis / Humanvibes le 28/04/2025
Et pour aller plus loin :
La page Facebook de « Solidaires En Peloton »
Le programme 2025 de l’Ocean Fifty Series
Les premières glisses de « Solidaires En Peloton » avec son skipper Thibaut Vauchel-Camus en juillet 2023.
Retour sur l’édition 2023 de la « Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre » avec la victoire dans la catégorie Ocean Fifty de « Solidaires En Peloton » et ses skippers Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck en 11 jours, 11 heures, 22 minutes et 27 secondes !
La meilleure chose qui puisse vous arriver dans la vie d’après Roman Frayssinet ? Faire face à l’échec avec joie, c’est bien mieux que de stresser…
Originaire de l’ile de Marie-Galante, rattachée à la Guadeloupe, Riddla, de son vrai prénom Wesley, a grandi dans le quartier de Lauricisque à Pointe-à-Pitre. C’est dans ce lieu qu’il a hérité de son nom, inspiré par un personnage de Batman connu pour sa double personnalité. En effet, Riddla est à la fois une personne plutôt réservée dans la vie quotidienne, mais dès qu’il monte sur scène… ça décoiffe !
Marc / Humanvibes
