Crédit photo © Nathalie Simon
Votre état d’esprit du moment ?
NATHALIE SIMON – Combative.
L’expression qui vous caractérise ?
Celle de Paulo Coelho : « Si tu penses que l’aventure est dangereuse, essaye la routine, elle est mortelle. » Et j’en aurais une deuxième plus personnelle qui est « Nathalie jamais faiguée. » C’est ce que je prononçais mal quand j’étais toute petite et c’est encore valable aujourd’hui ! (Rires.)
Si vous deviez faire un film, quelle histoire souhaiteriez-vous raconter ?
Celle de la famille de ma mère. Ce sont des histoires où la « transhumance » est omniprésente de la Corse ou de la Lorraine vers le Maroc avec un retour en France, sans trop savoir le pourquoi de ces déplacements, parfois. J’aimerais beaucoup m’y intéresser.
Qui a cru en vous ?
Mes parents. J’ai quitté leur domicile d’Orléans à 18 ans en leur disant que j’allais rejoindre mon amoureux dans le sud poursuivre mes études. Ils l’ont accepté sans faire de difficultés, en me donnant la possibilité de revenir si cela se passait mal. À 22 ans, je leur ai dit que j’arrêtais les études pour participer à la Coupe du monde de planche à voile et ils m’ont fait confiance. Ma mère nous disait souvent à moi et ma sœur que lorsque l’on est une femme, il faut être autonome pour être libre. Oui, au départ mes parents ont vraiment été la clé de tout.
Un instant de pause ?
Celui que j’ai avec vous en ce moment.
Le plat qui vous laisse sans voix ?
Tous les plats que fait mon mari qui cuisine depuis quatre ans, c’est incroyable ! Il nous restaure pendant les séjours vitalité que l’on organise chez nous à la Bastide du Fort à Carqueiranne, c’est incroyable ! J’aime beaucoup la cuisine méditerranéenne, l’huile d’olive, les bonnes tomates, et son crumble de légumes est à tomber par terre.
Les personnes qui vous inspirent ?
Celles qui sont sans cesse dans la curiosité et la découverte permanente et qui ne sont pas figées dans leurs habitudes. Je pourrais vous dire Joël de Rosnay qui est très inspirant pour moi pour sa jeunesse d’esprit. Également Florent Manaudou, que je connais bien, qui a participé à la dernière émission de « Danse avec les stars ». Il s’engage à fond dans ce concours, il mesure deux mètres ! Il aurait pu être ridicule, ce n’est jamais arrivé, il a juste été magnifique ! Florent a évolué dans un autre univers que le sien, c’est le parfait exemple de ceux qui ont l’œil qui pétille et qui m’inspire.
Votre talent caché ?
J’adore chanter et danser.
Le coup de main que vous seriez prête à faire pour les autres ?
Je m’intéresse beaucoup aux autres en étant perpétuellement à leur écoute. C’est un grand pas de fait qui ressemble à un coup de main, finalement. L’écoute de l’autre dans sa verbalisation peut l’amener parfois à trouver seul sa solution.
Ce que vous fuyez ?
La foule.
La corvée qui n’en est pas une ?
Passer le Kärcher sur le sol ! C’est plaisant de voir la propreté apparaître comme si l’on faisait l’usage d’une gomme. Cela me permet de nettoyer ma terrasse en même temps que l’esprit, pareil à une activité de méditation en pleine conscience, en quelque sorte (Rires.)
Votre expérience professionnelle la plus mémorable ?
J’en ai tellement en souvenir que j’ai du mal à faire le tri. J’ai la chance d’avoir eu une carrière, et j’espère qu’elle n’est pas encore terminée. En faisant des émissions où je me suis mise parfois en danger physiquement, où dans lesquelles je me suis retrouvée dans des galères mais quand elles se terminent bien, au final, c’est toujours un bon souvenir. Pendant une émission d’« Intervilles » au Futuroscope de Poitiers, je descendais d’une grande tour et Jean-Pierre Foucault me poussait verbalement à aller plus vite. J’avais énormément peur sans le dire, d’autant plus que la corde faisait un drôle de bruit… Et toujours dans l’aérien, quand j’animais l’émission « Les trésors du monde » qui précédait celle de la future « La carte aux trésors ». En Indonésie, je devais descendre en rappel d’un hélicoptère. Le pilote m’a montré son couteau en me rappelant qu’en cas de pépins avec les personnes que l’on allait hélitreuiller, il couperait la corde pour sauver l’appareil avant toute chose comme la procédure l’exige !
Un lieu à bicyclette ?
Le Ventoux.
Le titre d’une chanson qui vous ressemble ?
« Partir » de Julien Clerc. C’est mon état d’esprit depuis que je suis née (Rires.)
Ce que vous allez faire dans 5 minutes ?
J’ai un programme sportif établi et suivi par un coach, je ne sais plus si ce sera piscine ou footing.
Propos recueillis par Marc Bélouis / Humanvibes le 26/05/2025
Et pour aller plus loin :
La page Facebook de Nathalie Simon
Nathalie Simon chez Michel Drucker présente en 2019 son livre « Les bienfaits du sport » aux éditions Hugo New Life.
Joël de Rosnay à la Grande Librairie en 2018 évoque l’épigénétique.
Le Mont Ventoux, sommet iconique pour tous les cyclistes.
Julien Clerc, sur des paroles de Jean-Loup Dabadie, chante « Partir » en 1982 au piano, puis avec son orchestre chez Michel Drucker.
Marc / Humanvibes
