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À la découverte de James Allen (4)

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James Allen

 

                                                                                             Préface

 

On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.

La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.

Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles  sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.

James Allen

 

Une loi immuable sous-tend le monde mental aussi bien que la matière, les pensées comme les choses, les actions comme les processus naturels. L’ignorance, consciente ou non, du principe de cette loi conduit au désastre et à la défaite. La violation ignorante de cette loi est la cause  des souffrances et des chagrins du monde. Sur le plan de la matière, cette loi est présentée comme mathématique ; sur le plan mental ou spirituel, elle est perçue comme morale. Les mathématiques et la morale ne sont ni séparées, ni opposées.

Ce sont les deux aspects d’un ensemble unifié.  Les principes fixes des mathématiques, auxquels toute la matière est assujettie, sont le corps dont l’esprit est éthique. Les principes éternels de la moralité  sont des évidences mathématiques en opération dans l’univers du mental. Il est tout aussi impossible de réussir dans la vie au mépris des principes moraux que de construire un bâtiment avec succès en faisant fi des principes mathématiques.

Edifiés comme les maisons, les caractères ne sont solides qu’à la condition d’être fondés sur la loi morale. On les construit lentement et laborieusement, un acte à la fois. Dans l’édification du caractère, les briques sont des actions. Comme toute entreprise humaine, les affaires sont assujetties à l’ordre éternel. Seule l’observance de lois fixes les sécurise. La prospérité ne peut être stable ou durable sans solide fondement de principe moral, et elle requiert le soutien de piliers inflexibles de supériorité de caractère et de valeur morale.

Une conduite des affaires à l’encontre des principes moraux mène inévitablement au désastre. La classe invariablement prospère de toute communauté se compose de ses membres honnêtes et fiables. Les malins et les fraudeurs ne s’y maintiennent pas. Dans la communauté britannique, les quakers  (adhérents à la Société religieuse des Amis, fondée au XVII è siècle  par George Fox) se démarquent par leur droiture exceptionnelle. En dépit de leur petit nombre, ils sont très prospères. En Inde, les jaïns (adhérents au jaïnisme, fondé au VI è siècle av. J.-C., visant à conduire l’homme au nirvana), similaire par leur nombre limité et leur éthique remarquable, constituent la classe des mieux nantis.

     On parle couramment de "monter une affaire". Une affaire se compare à un bâtiment, une maison de briques ou une église de pierres, bien que le processus de construction soit mental. La prospérité, à la manière d’une maison, est un toit sur la tête qui offre confort et protection. Un toit présuppose un soutien et un soutien nécessite une fondation. Huit piliers cimentés à une fondation de constance morale soutiennent le toit de la prospérité :

  1. Energie ;
  2. Economie ;
  3. Intégrité ;
  4. Système ;
  5. Sympathie ;
  6. Sincérité ;
  7. Impartialité ;
  8. Autonomie ;

Une affaire montée dans l’observance indéfectible de ces principes sera solide et durable au point d’être invulnérable. Rien ne pourra l’entraver, miner sa prospérité, interrompre son succès ou l’acculer à la faillite. Son succès ira croissant tant que se maintiendra le respect de ces principes. Sans ces principes, aucune forme de réussite ne serait possible, faute de cohésion entre les parties. L’existence même de l’affaire serait compromise. On se trouverait alors devant une absence de vie, une absence de fibre et de consistance, nécessaires à l’animation, à l’incarnation et à la formation de toute entité.

Imaginez un être qui ne pense pas à ces principes et que ne les vit pas au quotidien. Malgré votre connaissance limitée et imparfaite de ces principes, vous ne pouvez le croire capable du moindre accomplissement.  Vous pouvez certes vous représenter son existence confuse de vagabond paresseux, mais vous n’arrivez pas à le croire à la tête d’une entreprise, pivot d’une organisation, sinon responsable  ou agent directeur d’un service vital. Vous vous rendez compte de cette impossibilité. Si personne d’une moralité et d’une intelligence moyenne ne peut imaginer un tel individu comme le cerveau d’une réussite, cela devrait constituer une preuve solide des conclusions erronées des gens qui, n’ayant pas encore saisi l’importance de ces principes, déclarent que la moralité est un obstacle, plutôt qu’un facteur de prospérité. En effet, si leurs conclusions étaient fondées, la réussite d’un type serait d’autant plus grande  que son absence de principes moraux serait criante.

Puissante armature de toute prospérité, ces huit principes sont donc, à divers degrés, les facteurs ou les causes de toute réussite. Bien que les apparences puissent mener à des conclusions contradictoires, la présence (même infime) de ces principes sous-entend et donne forme à tout effort couronné de l’excellence que les hommes assimilent au succès.

Il est vrai que peu de personnes qui réussissent, édifient ces huit principes jusqu’à la finition et à la perfection. Les être d’exception qui y parviennent sont des leaders, des maitres et des guides des hommes, des soutiens de la société humaine et les forts pionniers du train de l’évolution humaine.

A suivre...

Traduit et adapté par Louise Dumais

 

Marc / Humanvibes

 

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