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Home Développement personnel

À la découverte de James Allen (3)

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James Allen

 

                                                                                             Préface

 

On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.

La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.

Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles  sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.

James Allen

 

Alors que j’écris ces lignes, je fais une pause. Je me retourne pour regarder par la fenêtre de mon étude. A une centaine de mètres environ, au sommet d’un arbre très haut, quelque corbeau  freux entreprenant  d’une colonie du voisinage y a construit son nid pour la première fois. Un fort vent du nord-est souffle. Depuis le début de la tempête, la cime de l’arbre oscille violemment de long en large. Pourtant, cette frêle petite chose de brindilles et de poils n’est pas menacée. La maman oiseau couve ses œufs sans s’inquiéter de la tempête. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que l’oiseau construit son nid instinctivement, en harmonie avec les principes qui assurent le maximum de solidité et de sécurité.

D’abord il a choisi un embranchement pour la fondation du nid, pas un espace entre deux branches séparées. Le sommet de l’arbre peut bien se balancer,  la position du nid n’est en rien altérée ni sa structure dérangée. Ensuite, le nid est construit sur un plan circulaire, de manière à présenter la plus grande résistance à toute pression extérieure, tout en offrant à l’interne une concentration parfaite, conformément à son but.

Ainsi, la tempête a beau se déchaîner, les oiseaux se reposent dans le confort et la sécurité. Voilà un objet très simple et familier ! Pourtant, par sa stricte soumission à la loi mathématique, il devient pour le sage une parabole d’illumination, un enseignement. La seule ordonnance de ses actions selon des principes fixes procure une certitude parfaite, au milieu de la précarité des évènements et de la turbulence des tempêtes de la vie.

Structure beaucoup plus complexe qu’un nid d’oiseau, une maison ou un temple doit pourtant s’ériger dans l’observance de ces principes mathématiques, manifestés partout dans la nature. L’homme obéit aux principes universels dans les choses matérielles, ainsi qu’on peut le voir. On ne tente jamais de construire un  bâtiment en faisant fi des proportions géométriques. On sait qu’une telle construction serait dangereuse. Selon toute probabilité, la première tempête la raserait au sommet, à moins qu’elle ne s’effondre en cours d’exécution. Dans ses ouvrages matériels, l’homme obéit scrupuleusement aux pratiques fixes du cercle, du carré, et de l’angle. A l’aide de la règle, du fil à plomb et du compas, il édifie des structures à l’épreuve des tempêtes, offrant sécurité et protection.

Le lecteur doit dire que c’est la simplicité même. Oui, c’est simple parce que c’est vrai et parfait ; si vrai que le compromis le plus infime est exclu, et  si parfait qu’aucune amélioration émanant de l’homme n’est possible. L’homme, par sa longue expérience, a appris ces principes du monde matériel. Il voit la sagesse de leur obéir. J’y fais référence simplement pour induire la considération de ces principes fixes du monde mental ou spirituel, pourtant si simples et si éternellement vrais et parfaits, mais que l’homme a trop peu compris jusqu’à maintenant. Il les viole, même quotidiennement à cause de son ignorance de leur nature et de son inconscience du mal qu’il s’inflige tout le temps.

A suivre...

Traduit et adapté par Louise Dumais

 

Marc / Humanvibes

 

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