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Je me souviens de cette douce aigreur
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Qui ravivait le berceau de mon âme.
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Le bruit silencieux de l’eau sur la rame
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Chantait ces vers que je connais par cœur.
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Et je me souviens de cette senteur
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Qui, si fine et subtile telle une femme,
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Danse tout autour de moi, rougit, s’enflamme
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Me rappelant la sulfureuse fleur.
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Berçant mystérieusement la caresse
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Et que je trouve remplie d’allégresse
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Ainsi que de la symphonie des sens.
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Hélas, je ne me souviens plus de moi,
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Mais elle s’en souvient encore toutefois
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Et je m’en vais sur cette douce danse…
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Texte Marylou / Photos Marc / Humanvibes
