📷© Caméléon Production
« L’interview sans détour » sur Humanvibes permet à des personnalités de faire des confidences et de se livrer davantage. Jean-Christian Fraiscinet, comédien ( Christian, le fils de Maria Bodin’s ), metteur en scène et directeur artistique chez Caméléon Production, s’est confié avec plaisir lors de cet exercice d’introspection.
Votre état d’esprit du moment ?
JEAN-CHRISTIAN FRAISCINET – Inquiet. J’ai toujours eu cet espèce de syndrome de pincement au cœur que beaucoup de personnes connaissent à l’approche de début septembre, comme pour la rentrée des classes. Et puis, cela se dissipe très vite après les représentations de reprise.
L’expression qui vous caractérise ?
« On préfère remonter nos manches plutôt que de baisser notre froc. » C’est Maria Bodin’s qui dit ça et cela me convient très bien.
Adolescent, ce que vous aviez envie de faire plus tard ?
Footballeur ! Mon père a été le président du club de football de Valençay. Je rêvais de ça mais également secrètement d’être comédien, car dans ma jeunesse nous participions en famille à un spectacle d’été au château de Valençay.
Un souvenir d’enfance ?
Nous avons eu avec Vincent et mes frères une enfance heureuse à la campagne, faite de constructions de cabanes dans les bois, de parties de pêche, une fois l’école terminée… Nous en avons de très nombreux qui nous font beaucoup rire que l’on place souvent dans nos spectacles des Bodin’s mais également dans ceux de la Ferme-Théâtre de Bellevue. Mais tout de suite, celui qui me vient en mémoire ce serait quand notre coq, qui était particulièrement agressif, m’a poursuivi jusque dans la rue alors que je voulais rentrer les poules le soir au poulailler. J’avais je crois, 5 ans, et j’en garde un terrible souvenir !
Comment garder la flamme ?
Dans notre métier, ce sont les projets, et nous n’en manquons pas, qui nous permettent de garder la flamme. On s’étonne de ce qui nous arrive tous les jours, même si parfois on peut se sentir fatigué, on repart comme en 40 !
Votre première action professionnelle au réveil ?
C’est de consulter ma boite mail, où de me replonger dans mes textes au moment des répétitions.
Ce que vous appréciez chez vos amis ?
Comme tout à chacun, je pense, la sincérité et la loyauté.
Le conseil qui fait la différence ?
Ce serait le bon conseil ! (Rires.)
Votre talent caché ?
Ce ne n’est pas la chanson, c’est clair et net, je chante comme une casserole ! En tant que metteur en scène et comédien, on doit faire appel à tous ses talents. Donc, ceux que je possède, je ne les cache pas !
Votre expérience professionnelle la plus mémorable ?
Notre premier Olympia avec les Bodin’s en 2007, si mes souvenirs sont bons. Également, l’ouverture de notre théâtre à la Ferme de Bellevue. C’est un ancien domaine agricole que nous avons rénové pendant des années qui a retrouvé son lustre d’antan. Ouvrir son propre théâtre, c’est très émouvant.
Le film qui a marqué votre vie ?
La Grande vadrouille, et les films dialogués par Michel Audiard. C’est pourquoi Vincent et moi sommes si attachés aux dialogues dans nos spectacles.
La chose à laquelle vous ne dérogerez jamais ?
Le soutien à ma famille.
Une pyjama party avec qui ?
Avec ma compagne, c’est bien !
Le titre d’une chanson qui vous ressemble ?
Mistral gagnant, de Renaud.
Ce que vous allez faire dans 5 minutes ?
Travailler sur la post-production de la série La Fine équipe, tirée de notre spectacle, qui sera diffusée début 2026 sur Berry – France 3 Régions pour commencer, et la mise à jour des textes des Bodin’s qui repartent en tournée.
Propos recueillis par Marc Bélouis le 13/09/2025 / Humanvibes le 16/10/2025
Et pour aller plus loin :
La page Facebook du Théâtre – La Ferme de Bellevue
Mais c’est où le Théâtre – La Ferme de Bellevue ?
Google My Maps © Marc Bélouis / Humanvibes 2025
L’histoire du film La Grande vadrouille, un documentaire riche en anecdotes.
Interview très intéressante du dialoguiste et metteur en scène Michel Audiard à la Radio Télévision Suisse, dans l’émission Spécial Cinéma, le 4 avril 1976.
En 1985, Renaud se trouve à Los Angeles, où il travaille sur son 7e album. Il compose une comptine pour sa fille Lolita, âgée alors de cinq ans, évoquant l’insouciance de l’enfance et le passage inexorable du temps. La chanson fait référence à une ancienne friandise, des sachets remplis d’une poudre sucrée et pétillante que l’on aspirait avec une paille.
Marc / Humanvibes
