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Humanvibes vous recommande : "L'Énigme de la chambre 622" de Joël Dicker

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                                            Humanvibes vous recommande : "L'Énigme de la chambre 622" de Joël Dicker

 

  Humanvibes vous recommande : Humanvibes vous recommande : L'Énigme de la chambre 622 de Joël Dicker

    Le mystère de la chambre 622 - Joël Dicker - Éditions de Fallois

 

Juillet 2020

N’avez-vous jamais remarqué qu’au matin au réveil, vous mettez, on va dire quoi ?  5-10 secondes pas plus pour vous connecter à la réalité ? Puis, votre cerveau vous reprogramme totalement. Vous prenez alors conscience de votre "être" dans le monde qui vous entoure et de tous les évènements à venir.

Cette journée s’annonçait pour moi capitale...

Litz m’avait donné rendez-vous à 10 heures à la brasserie Le Vaudeville en face de l'ancien temple de la Bourse, le Palais Brongniart, dans le 2ème arrondissement de Paris.

Je voyais ce curieux personnage que pour la cinquième fois en sept ans. Il m'avait contacté par voie postale il y a trois semaines environ à propos du dernier livre de Dicker "L’Énigme de la chambre 622" aux Éditions de Fallois. Donc, s’il m'avait demandé à ce que l'on se rencontre, c’est que cela devait être très important, autrement il m’aurait joint en passant par mon téléphone sécurisé. L’appréhension se mêlait à de l’excitation. Ce n’est pas courant d’être un agent des renseignements, avec comme couverture un rôle de journaliste web. Cela faisait sept ans que j’étais en mission pour réaliser des interviews de personnalités sur mon site Humanvibes.

Sept ans de rédaction, en somme.

Litz était assis en terrasse.

- Bonjour Marc, content de vous revoir ! lança-t-il d’emblée.

- Bonjour Monsieur, répliquais-je en m’asseyant à ses côtés. Le lieu était désert en ce début de matinée. Il faisait chaud.

- Alors, vous en êtes où ?

- J'avance rapidement dans ma lecture, j'en suis quasiment au milieu du roman.

- Bien, bien. Je vois avec plaisir que vous êtes motivé. Qu’en pensez-vous ?

- De ma motivation ?

- Non, je sais qu’elle est intacte ! Je vous parle du dernier roman de Dicker. Vous n’avez rien remarqué de particulier ?

- Eh bien, non. Pour le moment, rien de spécial. C’est un roman à plusieurs facettes temporelles, cela permet de prendre le temps de creuser la psychologie des personnages et de faire tomber les masques peu à peu. Cela se lit avec plaisir et sans difficultés, même si les allers et retours dans le temps pourraient en dérouter certains, peut-être. J’apprécie son style. La construction narrative est intéressante, l'auteur se met également en scène ! L'ambiance générale me fait penser aux films de Frank Capra, comme "Mr Smith au Sénat" ou "Arsenic et vieilles dentelles". Sur grand écran, cela aurait donné une bonne comédie sociale avec par exemple dans les rôles principaux : Kirk Douglas pour Dicker, Gary Cooper pour Wagner, James Stewart pour Macaire, Tony Curtis pour Lev, Cary Grant pour Jean-Bénédict, Humphrey Bogart pour Tarnogol, Anthony Quinn pour Sol, Orson Welles pour Sagamore, et Maurice Chevalier dans celui de Monsieur Rose, cela aurait eu de la gueule comme casting, non ?

- Effectivement. Et pour les rôles féminins ?

- Ah oui ! Grace Kelly dans celui d’Anastasia, Tippi Hedren dans celui d’Arma, Kim Novak pour Scarlett, Vera Miles dans celui de Cristina.

- Que des actrices Hitchockiennes à ce que je vois !

Je ne relevais pas. Je continuais :

- Ensuite, il y est question de finance, d’argent, de chantages, de coups fourrés, de trahisons, de luxe, d'histoires de coeur, de tractations familiales concernant un futur président de banque privée, on peut imaginer ce qui se passe en réalité dans les coulisses, ça ne doit pas être joli, joli ! C’est Dallas, transposé à Genève et à Verbier ! Mais tout de même avec des notes d'humour. Sans oublier les arcanes d’un service du renseignement suisse... En tout cas Joël Dicker a changé de style, je trouve cela plutôt positif de ne pas se cantonner à un genre littéraire. Il fait aussi allusion à son éditeur en la personne de Bernard de Fallois qui a compté beaucoup pour lui et qui est décédé en 2018. C’est assez surprenant à vrai dire, mais très intéressant au demeurant. Pourquoi l’évoquer dans ce cadre ? C’est comme la question de savoir qui est arrivé en premier de l’œuf ou de la poule, à quoi a-t-il pensé au départ ? À une intrigue policière, ou à une évocation de son éditeur ?

- Il faudra lui demander, répliqua Litz. Sachez qu'à la cellule S-20, là n’est pas l’essentiel. Je vous annonce d’ailleurs que ce sera votre dernière mission, lâcha-t-il péremptoire.

- Ah bon, répondis-je du tac au tac, déçu forcément, mais je ne laissais rien transparaître.

- Oui. Restriction budgétaire à tous les étages, le Covid-19 n’épargne personne, même les services secrets !  Mais revenons à nos moutons. Figurez-vous que l’on soupçonne Joël Dicker d’être un agent. Il fallait donc un homme d’expérience comme vous. Ce sera votre jubilé en quelque sorte. Estimez-vous heureux que cela finisse bien entre la S-20 et vous. J’en connais qui ne sont plus là pour en parler...

- Je ne faisais pas attention à sa troublante remarque : un agent ? Attendez un agent de police ?

- Marc, ne faites pas l’idiot ! Un agent double qui, sous couvert de son roman, est soupçonné de livrer des informations à un pays ami. Cela interpelle forcément nos voisins helvètiques.

- Joël Dicker, un agent secret ! Double qui plus est ?? Fichtre ! Il va y avoir le feu au lac ! éructais-je discrètement.

- Oui. Même la coupure du jet d'eau emblématique de Genève, à côté de cela, ce serait de la roupie de sansonnet !  Ceci dit, il va falloir confirmer ou infirmer... Faites vos jeux ! Rien ne va plus ! se réjouit-il hilare derrière son visage masqué.

- Un panaché, fis-je.

- Quoi un panaché ? Quel rapport ?

Litz n’avait pas vu le serveur du Vaudeville s’avancer vers lui pour prendre notre commande.

- La même chose, lança-t-il sans jeter un coup d’œil au jeune homme.

Il continua :

- Entendons nous bien.  Ce sont les services secrets suisses qui nous ont demandé d'intervenir. Il va falloir faire une enquête discrète, et votre site va nous y aider, comme d'habitude. Ils vous remercient au passage pour votre investissement.

- Qu’est-ce qu'on lui reproche ?

- Je vous ai demandé tout à l’heure si vous n’aviez rien remarqué de particulier dans le roman, n’est-ce pas ?

- Oui, mais qu’aurais-je dû trouver précisément ?

- Asseyez-vous bien. Des informations seraient communiquées par le biais de son roman, il aurait peut-être glissé, je dis bien peut-être, des messages subliminaux concernant des recettes savoyardes !

- Non !!! Pas possible ! lâchais-je.

Il fit oui en hochant la tête plusieurs fois. Il ajouta :

- Tartiflette, fondue, diots, berthoud, farçon, gâteau de Savoie, rissoles etc. Tout y passe, paraît-il. Les Suisses sont très susceptibles, vous ne l’ignorez pas. Le problème est qu’ils soupçonnent leur compatriote d’intelligence avec notre pays. C’est ballot. Quitte à coder, ils auraient préféré qu’il évoque plutôt les bons plats helvètes que nos plats français, comme les délicieux émincés à la zurichoise, le spätzlis ou les knöpflis par exemple, ou les röstis, ah ! les röstis avec du saumon fumé, le tout nappé de fromage blanc légèrement citronné, je les adore ! Stéphanie, une amie Suisse, les prépare parfaitement, un délice !

- Je m'interroge... Est-ce que cette idée de codage lui serait venue en pensant à son livre "Les derniers jours de nos pères" en 2010 consacré à Churchill et au Special Operations Executive (SOE) pendant la seconde guerre mondiale ? rétorquais-je.

- Très bonne question. Je vois que vous connaissez votre dossier. Je l’ignore pour être franc, confessa-t-il.

Un courant d’air fit voler le peu de cheveux qu'il avait sur le crâne, il les replaça maladroitement. Il se pencha vers moi, et continua d’un ton mielleux :

- Marc ...Cela fait sept ans que vous travaillez pour nous en faisant des interviews de personnalités, reprit-il. On vous a formé pour cela avec succès. En plus, on vous offre d’interviewer Joël Dicker. Joël Dicker ! s’exclama-t-il, c’est pas beau ça pour l’image de marque de votre site avec votre communication faite autour sur les réseaux sociaux ? C’est le moment de nous montrer que vous êtes au top pour votre dernière sortie ! Une pierre deux coups, comme me le répétait ma grand-mère récemment disparue.

- Toutes mes condoléances, Monsieur.

- Merci... Mais il existe une difficulté. Forcément. Vous allez devoir faire passer obligatoirement des mots-clés dans la conversation. Il faudra se montrer créatif, vous avez du potentiel. C’est pour cela que vous collaborez avec nous depuis toutes ces années, non ?

- Comment cela, fis-je en fronçant les sourcils.

- C’est simple. Menez votre interview classiquement, mais apprenez par cœur les mots-clés, dès que je vous les aurais montrés, et distillez-les savamment dans vos questions, ou pas, c’est comme vous voulez. Nous ne serons pas loin de vous. Nos hommes prendront des photos de Dicker à chacune de ses réponses pour analyser son body langage. Nos amis Suisses en tireront ensuite leur conclusion comme bon leur semble, en mettant en parallèle nos clichés et votre interview sur Humanvibes. Si cela devait se faire par téléphone, le scénario prévu est le même.

Il fouilla dans la poche droite de son pardessus. Il me montra cette fameuse liste. 13 mots-clés.

Genève.

Hôtel 5 étoiles.

Hommage.

Secret.

Rire.

Fromage.

1er août.

Cornichons.

Théâtre.

622.

Confinement.

Transmission.

Projet.

Je regardais dubitatif cette liste rapidement. Je les connaissais maintenant par cœur, j’avais été entraîné durement pour cela à en rendre jaloux le mentaliste Fabien Olicard, dont l’interview figurait sur le site. Je lui rendis la liste. Il la déchira en petits morceaux. Puis il les porta à sa bouche et mâcha comme un bovidé. Normal pour un agent secret. Moi même je...Non, je préfère ne pas en parler, trop de mauvais souvenirs… Le fait est que je n’aimais pas le terme dernière mission. J'avais peur de cette pression supplémentaire.

- Attenchion ! me lança Litz la bouche pâteuse. Petite préchigion. Il y a dans chette lichte de mots un intrus. Che chont les Chuiches qui ont inchichté. Allez chavoir pourquoi !

Il vint à bout de sa boule de papier. Il dégluti.

- Ce qui fait que vous êtes obligé de les citer tous sans rien oublier, et dans l’ordre que je vous ai donné, s’il vous plaît. C’est primordial !

- Et si je refuse de l’interviewer ? Et même tout simplement, si l’éditeur refuse ? Il se passera quoi ?

J’enchaînais :

- Et cette liste, il risque peut-être de se douter de quelque chose si les soupçons suisses sont exacts, non ? le questionnais-je. Il n'y aurait pas un autre moyen, disons, plus discret ?

- Cette liste nous est imposée, et règle numéro un on ne pose jamais de questions aux commanditaires. Ensuite, je vous rappelle que le "non" est un mot qui n’existe pas au sein de la S-20.

Silence.

- Vous hésitez ?

Je menais ma réflexion avant de lui répondre. Je calculais le bénéfice-risque dans ma tête pendant 30 secondes. Les yeux rivés sur son masque ridicule aux têtes de Mickey, j’avais envie d’éclater de rire. Le mien était bien plus discret. Je pensais cependant aux recettes savoyardes soi-disant cryptées. Comment l’auteur aurait-il pu les coder discrètement dans son roman ? Je gardais tout de même un calme olympien. Finalement, je n’avais pas le choix que d’accepter la mission. Question de bon sens, tout simplement. Mais, je savais que l’échec n’était pas une option.

- Je peux quand même dire... "non" à votre question ?

- Bien, parfait ! Quel mode opératoire allez-vous choisir pour le rencontrer ?

- Je vais anticiper la situation, lui répondis-je. Je vais d’abord contacter l’éditeur, pour leur demander d'interviewer l'auteur et pour les prévenir de mon intention de mettre une chronique sur mon site à propos de son dernier roman. Cela a pour but de montrer patte blanche et d’expliquer ma démarche. Puis quelque temps après, je vais mettre en ligne mon article dans la rubrique "Humanvibes vous recommande". Dans la foulée, je vais de nouveau leur envoyer un message en leur joignant le lien vers mon avis. Et ne mettant pas mes oeufs dans le même panier, je vais faire la même chose avec le management de Joël Dicker, via le site du romancier. Entre temps, j'aurais fini le livre. J'aime beaucoup ce que j'ai déjà lu, je ne pense pas être au bout de mes surprises, au vue des nombreux rebondissements qui jalonnent déjà les chapitres précédents. Indépendamment de ma mission, ce serait un grand plaisir que d'échanger avec lui, concluais-je.

- Bon plan, cela me parait cohérent. Et votre article ? Original, humoristique et décalé, n'est-ce pas ?

- Original, humoristique et décalé, affirmatif Monsieur. Je coche toutes les cases.

- Parfait !  Et quand vous parlerez à Dicker, vous lui direz-quoi ? L’accroche est primordiale pour cette mission.

- Là tout de suite, je pense m’inspirer de la page 187 de son roman en racontant une histoire drôle, comme un de ses héros Macaire, compte le faire pour amuser son auditoire du moment. Pour lui, cela concernait Picasso. Moi, je pense évoquer une situation particulière de son roman…

- Bien. Je vous écoute.

Je me raclais la gorge au moment où le serveur déposa les boissons sur le guéridon. Litz se précipita dessus, il but son panaché d’un trait. Normal après avoir avalé son festin. J’attendis 10 secondes qu’il soit intellectuellement disponible.

- Allez-y, finit-il par me dire, en s’essuyant la bouche avec une serviette en papier.

- Le jour de la Saint-Valentin, le garçon d’étage d’un grand hôtel parisien frappe à la porte d’une chambre et demande au couple :
- Monsieur désire-t-il quelque chose ?
- Non merci.
- Et pour votre épouse ?
- Ah bonne idée ! Apportez-moi une carte postale, je vais lui écrire !

(...)

- Vous trouvez ça drôle ? fit le barbouze. C’est en rapport avec son roman, vous en êtes certain ?

- Oui, vous dis-je. L’amour qui découle de l'adultère fait toujours recette, et je la trouve excellente par rapport à son roman. Ce sera une entrée en matière parfaite.

- OK, c’est vous qui décidez, c’est vous le seul patron sur cette affaire, rétorqua-il. Je vais vous laisser. Tenez-moi au courant par la voie habituelle. Surtout, ne vous plantez-pas ! Et sait-on jamais, rien n’est jamais gravé dans le marbre, fit-il en ponctuant sa sortie qui devenait de facto une conclusion bien énigmatique...

Il quitta la brasserie d’un pas nonchalant, non sans avoir tousser plusieurs fois. Je bus une gorgée de panaché. Je déposais un billet de 10 €. C’était à moi de jouer maintenant. Faites vos jeux ! Rien ne va plus ! avait-t-il dit. J’aurais aimé plutôt : faites vos jeux ! Tout va bien ! Enfin, j’espère...

Sept ans plus tôt, mois de novembre

Le musée du Louvre à Paris allait bientôt fermer ses portes. La Joconde nous regardait de loin avec son sourire énigmatique.

Litz me regardait également en silence.

- Alors Marc. Cela vous tente ?

- C’est à dire que je ne m’attendais pas à cela, Monsieur Litz.

- Ils disent tout cela. Ensuite ils prennent goût au danger. Vous verrez, ce sera votre cas également.

Un groupe d'une dizaine de touristes bruyants passa devant nous. Ils se dirigeaient vers la sortie de la salle. La moité d'entre eux portait un masque sur le visage.

- Tss, de quoi ont-ils peur, un microbe venu de je ne sais où ? lança Litz. Il ne faut pas exag...

- Par quoi devrais-je commencer ? dis-je, en lui coupant la parole.

Il me prit le bras pour m'emmener au coin de la galerie.

- Vous avez créé un site appelé Humanvibes, il me semble ?

- C’est exact. Cela me permettra d’écrire des chroniques, de donner des avis. Mais je débute depuis un mois, vous savez.

Litz se mit à sourire : c’est parfait ! N’avez-vous jamais pensé à faire des interviews ?

- Non, pas vraiment, répondis-je.

- Alors on va vous en donner l’occasion. Cela permettra de vous approcher de personnes qu’à la S-20 nous ne pouvons pas rencontrer pour des raisons que vous comprenez aisément. On vous formera, mais vous devrez également apprendre sur le tas. Vous devrez acquérir vous-même des compétences journalistiques et de communication pour déjouer les soupçons.

- Très bien. Qui est le premier sur la liste ?

- Juste pour vous faire la main, de façon à ce que l’on vous évalue, vous débuterez par le gérant d'une charmante petite librairie tout près des Champs-Élysées...

 

Marc / Humanvibes

Publié le 03/09/20

 

Et pour aller plus loin :

Ma première interview sur Humanvibes. Il s'agissait d'Emmanuel Delhomme,  gérant de la librairie "Livre Sterling" 49 Bis Avenue Franklin Delano Roosevelt, 75008 PARIS, mais qui n'existe plus, malheureusement

http://www.humanvibes.com/content/interview-d-emmanuel-delhomme-etre-lecteur-ou-ne-pas-etre?ck=les-rencontres-de-humanvibes

Site officiel de Joël Dicker

https://joeldicker.com/

Site des Éditions de Fallois

https://www.editionsdefallois.com/

 

Recette des röstis, ou galettes de pommes de terre

Pataflamme(2013)  - Recette de galettes de pommes de terre - YouTube

 

Le Lac Léman vue du ciel

Savoie Mont-Blanc - Le Lac Léman vue du ciel - YouTube

 

Visite de Genève

OUIsncf(2013) - Visite de Genève - YouTube

 

Destination Vervier

The World Most Extreme Ski Resort(2019) - Verbier - YouTube

 

Marc / Humanvibes

Publié le 03/09/20

 

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