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À la découverte de James Allen (11)

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                                                                                            À la découverte de James Allen (11)

 

À la découverte de James Allen (11)

James Allen

 

Écrivain et philosophe britannique, James Allen est né le 28/11/1864 à Leicester en Angleterre et mort le 24/01/1912. Connu pour ses livres humanistes, il est considéré comme un pionnier du mouvement d'entraide. J'ajouterais qu'en ces temps troublés, le monde du travail et nos politiques feraient bien de s'en inspirer... Sur Humanvibes, nous vous présentons l'épisode 11 de son ouvrage intitulé  Les huit piliers de la prospérité, remarquable par son contenu sur la croissance personnelle, sur l'art de vivre, et d'une grande facilité de compréhension. Et comme le dit James Allen :"La prospérité, tout comme le bonheur, n’est pas une possession extérieure, mais une réalisation intérieure."

 

                                                                                                  Rappel de la  préface

 

On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.

La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.

Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.

James Allen

                                                                                                               ******************

 

                                        DEUXIEME PILIER

                                                                    L’économie


Épisode 11

On dit que la nature a horreur du vide. Elle ne connaît pas non plus le gaspillage. Dans la divine économie de la nature, tout est conservé et utilisé à bonne fin. Même les excréments sont traités chimiquement et utilisés à la fabrication de nouvelles formes. La nature détruit tout déchet non par la désintégration, mais par la transformation, la bonification, la purification et la récupération au service de fins belles, bonnes et utiles.

L’économie, principe universel par sa nature, est chez l’homme une qualité morale. Elle est cette qualité qui lui permet de préserver ses énergies et de maintenir sa place en tant qu’unité de travail sur le plan matériel.

L’économie financière est seulement un fragment de ce principe. Ou plutôt, elle est le symbole matériel de cette économie, purement mentale, et de ses métamorphoses spirituelles. L’économiste financier échange du cuivre contre de l’argent, de l’argent contre de l’or, de l’or contre les billets de banque et ces billets sont convertis en chiffres dans un compte bancaire. De ces conversions de l’argent en des formes plus faciles d’échange, il ressort gagnant dans l’administration financière de ses affaires. L’économie spirituelle transmue les passions en intelligence, l’intelligence en principes, les principes en sagesse, et la sagesse se manifeste en actions, peu nombreuses, mais aux effets puissants. Au fil de ces transformations, il ressort gagnant en caractère et dans la gestion de sa vie.

L’économie véritable est la voie du milieu en toutes choses, matérielles ou mentales, entre le gaspillage et l’accumulation abusive. L’objet du gaspillage, argent ou énergie mentale, est réduit à l’impuissance. Egalement, l’objet d’accumulation et d’économie. La concentration est nécessaire à l’acquisition de toute puissance financière ou mentale. Cette concentration doit servir à un usage légitime. L’accumulation d’argent ou d’énergie est seulement un moyen. La fin est l’usage. C’est de l’usage seul que procède la puissance.

Une économie complète consiste à trouver la voie du milieu dans les sept domaines suivants : argent, nourriture, habillement, récréation, repos, temps et énergie.

L’argent est un symbole d’échange et représente un pouvoir d’achat. Que l’objectif soit l’enrichissement financier ou le non-endettement, il faut étudier la répartition des dépenses selon le revenu, afin de compter sur une marge croissante de fonds de roulement ou d’avoir toujours une petite réserve toujours disponible en cas d’urgence. L’argent investi en dépenses irréfléchies, plaisirs inutiles et luxe néfaste, est gaspillé. Le solde est une puissance détruite. Une puissance limitée et infèrieure – moyens et pouvoir d’achat vertueux et légitimes – est néanmoins un avantage important dans les rouages de la vie quotidienne.

Le dépensier ne peut jamais devenir riche. Riche au départ, il se précipite vers un appauvrissement certain. L’avare, avec ses réserves cachées d’or, n’est pas riche ; Il est en manque : son or inerte est dépourvu de pouvoir d’achat. Les gens économes et prudents sont en route vers la richesse. Dépenses sages et épargne attentive : voilà la formule d’élargissement progressif de leur sphère au rythme de la croissance de leurs moyens.

Le pauvre en voie d’enrichissement doit commencer au bas de l’échelle. Il ne doit pas désirer ou tenter de paraître fortuné par un comportement au-delà de ses moyens. Au plus bas niveau, les possibilités sont nombreuses et les coudées franches. Les débuts y sont sécuritaires : rien en dessous et tout au-dessus. Plus d’un jeune homme d’affaires, se précipite dans la désolation en actions d’épate et d’étalage qu’il croit faussement nécessaires à la réussite. Ces mises en scène ne trompent personne sauf lui-même, et le mènent rapidement à la ruine.

Un début modeste et sincère en toutes sphères est un meilleur gage de succès qu’une publicité exagérée de son statut et de son importance. Capital restreint ? La sphère d’exploitation doit être limitée. Concentrez votre capital à l’intérieur du cercle de sa force de travail. Si circonscrit que puisse être ce cercle, il s’élargira et s’étendra au rythme de la force d’expression de l’impulsion créée.

Par-dessus tout, évitez les deux extrêmes de la parcimonie et de la prodigalité.

 

À suivre…

Traduit et adapté par Louise Dumais


Marc / Humanvibes

Publié le 18/06/20

 

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