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À la découverte de James Allen (6)

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                                                               À la découverte de James Allen (6)

 

À la découverte de James Allen (6)

James Allen

 

                                                                                                           Préface

 

On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.

La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.

Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.

James Allen

 

                                                                                                     PREMIER PILIER

                                                                                                          L’énergie

 

L’énergie est la force active de tout accomplissement. Elle convertit le charbon inerte en feu et transforme l’eau en vapeur. Elle vivifie les talents les plus ordinaires et les catapulte à l’orée du génie. Touche-t-elle un mental de cancre ? Elle a tôt fait de transformer en foyer incandescent le feu qui couvait sous la cendre.

L’énergie est une vertu morale. Son vice opposé est la paresse. En tant que vertu, elle se cultive. Le paresseux peut devenir énergique. Il lui suffit de se stimuler à l’effort. Comparé au travailleur énergique, le paresseux vit à sa demi-mesure. Il se plaint des difficultés d’exécuter une tâche au moment où le travailleur énergique l’accomplit. L’individu actif a réalisé quantité de travail avant que le paresseux se tire du lit. Le paresseux attend que la belle affaire se présente alors que l’autre s’est mis en frais de dénicher et d’exploiter une demi-douzaine d’occasions favorables. Le paresseux se frotte les yeux, l’autre est au boulot.

L’énergie est une des forces primaires. Sans énergie, rien ne s’accomplit. Elle est l’élément de base de toutes les formes d’action. L’univers entier est une manifestation d’énergie, incessante bien qu’impénétrable. L’énergie, c’est la vie ; sans elle, il n’y a ni univers ni vie. Lorsqu’un être  a cessé d’agir, le corps inerte et toutes fonctions en suspens, on le dit mort ; tant qu’il n’aura pas bougé, il sera considéré comme trépassé. L’être humain, mentalement et physiquement est équipé pour l’action et non pour une sordide facilité. Chaque muscle du corps (levier conçu pour l’effort) est un reproche au paresseux. Tous les os et tous les nerfs sont façonnés en vue de leur résistance. Toutes les fonctions et toutes les facultés ont été conçues pour un usage légitime. L’action est le but de toutes choses que l’usage perfectionne.

C’est aussi que la prospérité échappe au paresseux. Il ne trouve ni bonheur, ni refuge, ni repos ; il ne trouve même pas la facilité qu’il convoite. Il devient en fin de compte un déclassé errant, un être agité, troublé et méprisé. Cette réalité trouve un sage énoncé dans le proverbe suivant : "le paresseux accomplit la plus difficile des tâches." Le paresseux s’attire le plus mauvais sort dans sa fuite d’une performance systématique de son habilité.

L’énergie utilisée à mauvais escient est néanmoins préférable à l’absence d’énergie. Saint Jean n’a pas ménagé ses mots pour le dire : "Ainsi, puisque te voilà tiède, ni chaud, ni froid, je vais te vomir de ma bouche1." Les extrêmes que sont la chaleur et le froid représentent l’activité transformatrice de l’énergie sous ses aspects bons et mauvais.

Le stade de la tiédeur est sans couleur, sans vie ou utilité. On peut à peine lui attribuer quelque vertu ou vice. Il se caractérise simplement par une impuissance vide et stérile. Une surabondance d’énergie, dirigée à  de mauvaises fins, attire des difficultés, souffrance et chagrins de la même intensité que la puissance déployée pour l’atteinte de ses buts égoïstes. La force de l’expérience est une école qui pousse finalement à repenser le mobile de ses actions. Au moment opportun,  la vision mentale s’ouvre à des objectifs supérieurs. L’être se retourne et découvre de nouveaux créneaux, mieux appropriés au flot de sa puissance. Il devient alors aussi fort dans le bien qu’il l’était dans le mal. Cette vérité est merveilleusement cristallisée dans le proverbe : "Les plus grands pécheurs deviennent les plus grands saints."

  1. Actes des apôtres 3,16.

 

A suivre...

Traduit et adapté par Louise Dumais

 

Marc / Humanvibes

 

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